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Les flamants mous - Actuel - N°2 - février 1970
LES FLAMANTS MOUS - DELIRE EN ROSE
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... que couvrent les cris fracas guitares amplifiées des voyous aux mains remplies de bruits. Gouffres des ivresses, sons pliés et fracas des violences pour toujours. Une histoire qui continue à se confondre. A cette époque , celle qui remonte dans le fond des temps de nos instants premièrement pop, Pink et Soft s'appelaient Syd Barrett, peut-être aussi Daevid Allen. Kevin Ayers, les autres oubliés... Le temps est long pour les retrouver. Mais là, derrière les murs des cymbales gigantesques, tons vibrants, Robert Wyatt, pêle-mêle, Soft avec Hendrix pour tourner dans l'au-delà de l'Atlantique. Nuits, baptêmes psychédéliques, bulles de couleurs éclatées aux nuits noires de l'U.F.O. (1).
Un nouvel âge... Angoissante pénétrante du son colorié. On emploie le mot de light-show. Puis le Pink et le Soft prennent des routes autres. Le Soft court sottement sur le sable d'or goudronné de la French Riviera: souvenez-vous... à Sant-Tropez, 1967, Soft plus Pablo Picasso, Soft Picasso-Machine dans le "Désir attrapé par la queue". Jean-Jacques Lebel, le même pour la "Fenêtre Rose", la biennale et "Sainte-Geneviève dans le toboggan" Graciela...
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