Extraits musicaux:
- Richardson Road (A Philips, Grasscut - Different every time)
- The British Road (R Wyatt - Old Rottenhat)
- Hope for Happiness (K Ayers, M Ratledge, B Hopper - Soft Machine I)
- To Carla, Marsha and Caroline (R Wyatt - The end of an Ear)
- Thank you Pierrot Lunaire (H Hopper, R Wyatt - Soft Machine II)
- Have you ever bean green (H Hopper, R Wyatt - Soft Machine II)
- Anachronist (R Wyatt - Comicopera)
- Pataphysical introduction (R Wyatt - Soft Machine II)
- Hibou, anemone and bear (M Ratledge, R Wyatt - Soft Machine II)
- Facelift (H Hopper - Soft Machine III)
- Esther’s nose job (H Hopper, M Ratledge, R Wyatt - Soft Machine II live)
- Signed curtain (R Wyatt - Matching Mole)
- To mark everywhere (R Wyatt - The end of an Ear)
- Alifib (R Wyatt - Rock Bottom)
- A last straw (R Wyatt - Rock Bottom)
- The age of self (R Wyatt - Old Rottenhat)
- Left on man (R Wyatt - Dondestan)
- Muddy mouse (c) Muddy mouth (R Wyatt - Ruth is stranger than Richard)
- Foreign accent (R Wyatt - Cuckooland)
- Submarine (Björk - Medulla)
- The song (J Greaves - The songs)
- At last I’m free (N Rodgers, B Edwards - Nothing can stop us)
- Free will and testament (R Wyatt - Shleep)
- Round midnight (T Monk - For the ghosts within)
- Be serious (R Wyatt - Comicopera)
- Where are they now (R Wyatt, G Atzmon /S Mansour, A Hashem - For the ghosts within)
- The sight of the wind (R Wyatt - The sight of the wind)
- Cuckoo madame (R Wyatt / A Benge - Cuckoo madame)
- Old Europe (R Wyatt / A Benge - Comicopera)
- Out of the blue (R Wyatt / A Benge - Comicopera)
- What a wonderful world (Thiele / Weiss - For the ghosts within) |
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Robert Wyatt, né en 1945, est l'homme de plusieurs vies. De 1968 à 71, il est le batteur flamboyant de Soft Machine, tiraillé entre son amour du jazz et la violence du rock. Déjà il s’essayait à chanter, voix de ténor aigu et fragile, textes absurdes.
Puis, entre une dépression chronique et un alcoolisme de plus en plus destructeur, il aurait pu disparaître comme Brian Jones, Jimy Hendrix… Mais un accident, une chute du quatrième étage en 1973 le cloue sur une chaise roulante et le contraint à se réinventer.
Ce qu'il fait de manière sublime avec l'album Rock Bottom, né sur un lit d’hôpital et qui l'a fait connaître au monde entier
Dans cet album comme dans ceux qui suivront, Robert Wyatt explore ses émotions avec une sincérité bouleversante. La musique et la voix de cet homme inquiet ne ressemblent à aucune autre. Avec lui, l’humour le dispute à la tragédie. Dépressif joyeux et ancien membre du parti communiste, il est l’éternel défenseur des causes perdues.
Après une dizaine d’albums solo et des collaborations avec entre autres Bjork, Brian Eno, Elvis Costello, il a le jour de ses 70 ans, décidé d’arrêter la musique. Avec Pierre Bornard, ingénieur du son nous sommes allés le voir à Louth, petite ville perdue du nord-est de l’Angleterrre, où il vit avec Alfreda Benge, sa femme et muse.
Texte de présentation de l'émission
sur le site de France Culture |
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