C'est à une évocation un peu nostalgique que je vous invite, à une revisitation de ces drôles de journaux qui nous apportaient - pas toujours à l'heure - des nouvelles d'une autre existence, faite de concerts, d'albums et de musiciens qui nous rendaient la vie plus aimable.
A leurs lectures nous nous sommes forgés, bien avant ces satanés réseaux sociaux, une culture et des références qui constituent pour la plupart d'entre nous le sel de l' existence.
Les fanzines ont bien mérité ce petit coup de chapeau sous forme d'hommage au D.I.Y. et à son esthétique "N/B" tellement vintage !
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Un fanzine, avec tous ses excès, ses partis pris, un magazine de fans, non professionnels, tapé sur une machine à écrire Japy avant la machine IBM à boules. On se savait pas qu'il y aurait un jour des ordinateurs et la P.A.O, de la musique en CD, en MP3, à télécharger etc. Bref, que les goodolddays seraient bientôt derrière nous...
Je me souviens qu'à l'époque, les disques n'avaient pas de code-barres, que les directeurs artistiques (A&R) n'étaient pas encore devenus des chefs de produit, que les disquaires ne pratiquaient pas encore la V.A.O. (vente assistée par ordinateur), que la plupart des disques incontournables sortaient sur des majors et que ce n'était pas l'ordinateur qui décidait de ce qui devait être dans les bacs des disquaires...
Gérard Nguyen - ATEM
(Ed. Camion Blanc - 2010)
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La couverture du n° 1 (janvier 1994) faisait apparaitre un Robert Wyatt hilare, pour une interview réalisée par écrit. Dans le n° 141 (janvier 2008), le même Robert Wyatt est entré en discussion avec Gary May, mais cette fois ci nous étions présents en chair et en os devant une de mes "idoles" (ce mot ne me fait pas peur, tant qu’il ne s’agit pas de religion).
Merci à Robert, pour sa disponibilité et sa gentillesse, son humour et sa toujours bonne humeur, malgré le handicap. Il restera en quelque sorte notre parrain…
Philippe Renaud - IMPROJAZZ
Site web
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Facelift magazine was a small independent UK music fanzine which ran between 1989 and 1999. It aimed to cover 'The Canterbury Scene and beyond...'
The "beyond" byline meant that the scope of the fanzine was in fact much wider than the editor, its contributors or its readers first envisaged, but the magazine aimed to cover bands such as Caravan, Soft Machine, Gong, Hatfield and the North, National Health and musicians such as Robert Wyatt, Kevin Ayers, Steve Hillage amongst many many others...
Phil Howitt - FACELIFT
Site web
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Organisatrice de quelques concerts entre 1979 et 1984, l’association Intra-Musiques s’est vite rendu compte qu’une petite campagne d’affichage concernant les musiciens programmés alors peu connus ne suffisait mais. D’où l’idée au départ de faire un fanzine présentant les univers musicaux qui intéressaient les membres de l’association : présentation succincte des groupes invités, leur discographie...D’où la gratuité du fanzine. Mais très rapidement celui-ci s’étoffe avec des chroniques de disques, et présentation de courants musicaux pas forcément liés à une éventuelle programmation en concert, pour se développer davantage par la suite sans plus aucune références à l’organisation de concerts.
Pierre Durr - INTRA MUSIQUES
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Le numéro 0 est sorti en décembre. Quelques feuillets tapés sur les premiers ordinateurs personnels de l'époque, un éditorial pour présenter ce que nous voulions faire, c'est-à-dire mettre en contact les musiciens entre eux, leur donner la parole et leur permettre de se faire connaître un peu mieux au travers d'articles, interviews, chroniques de disques et de distribuer les productions "indépendantes".
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Certains commencent la lecture du magazine par la rubrique d'annonces de concerts pour savoir ce qui va se passer le plus près de chez eux. D'autres épluchent la liste des disques parus et l|s noms des musiciens dont les disques sont chroniques... Ils n'ont pas besoin de connaître les goûts de celui qui en parle, car ils sont assez grands pour se faire leur propre opinion. Alors, qu'est-ce qu'il est important de dire au sujet de la musique ? A supposer aussi qu'il faille parler de la musique avec des mots...
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Beaucoup de questions me traversent désormais l’esprit, comme le devenir des supports d’enregistrements, du cd particulièrement, la survie des lieux de concerts et des festivals, les relations dites "sociales" entre musiciens, auditeurs, tout un futur proche particulièrement flou... Ce qui est aussi intéressant est de voir que depuis l’annonce de l’arrêt, l’intérêt pour notre travail s’est soudainement développé: nouveaux abonnés, nouvelles plumes, que nous ne pourrons malheureusement pas contenter. J’espère que la frustration restera minime.
Philippe Renaud - IMPROJAZZ
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