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Hatfield & The North
1973
Hatfield & The North
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ACTUEL - N° 42 - mai 1974
Hatfield & The North (Virgin - Import. Givaudan)
Jean-Pierre Lentin
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...Hatfield and the North , en revanche, me laisse de marbre: le groupe hérite de tous les tics de «l'école Soft Machine», hypertrophie intellectuelle, inutiles complications rythmiques et mélodiques, l'élégance guindée d'une musique de chambre que les quelques touches humoristiques n'arrivent pas à racheter.
C'est épouvantablement anglais, à écouter une tasse de thé à la main en parlant du temps qu'il fait. Il manque un chapeau melon, la bruine de Londres, le fog, quelques chats qui ronronnent sur des fauteuils capitonnés... Assez! |
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JAZZ MAGAZINE - N° 658 - février 2014
Hatfield & The North - 1973 - Virgin Records
Franck Bergerot
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Parmi la descendance de la scène dite "de Canterbury" née au milieu des années 60 à la Simon Langton School et chez les parents Wyatt, "Hatfield and the North" nous marqua particulièrement parce qu'aux côtés du chanteur-bassiste Richard Sinclair, du guitariste Phil Miller, du claviériste Dave Stewart et du batteur Pip Pyle, on apercevait pour la première fois Robert Wyatt dans la chaise roulante à laquelle il était condamné depuis le 1er juin 1973. Invité lors des séances d'octobre à chanter sur un titre, Calyx, il signait son acte de renaissance et annonçait son œuvre à venir tout en participant à la
cohérence de l'un des disques les plus aboutis de la galaxie canterburienne par la qualité d'assemblage (au sens œnologique) d'une multitude d'arômes dont on est autorisé à citer les sources (Soft Machine, le folk revival et le pop-rock anglais) ou qui invitent au moins à certaines comparaisons (notamment le tandem Gary Burton / Steve Swallow, le second Return Forever dont "Hymn of the Seventh Galaxy" n'est peut-être pas même pressé à l'heure où s'enregistrent ces faces, voire le Frank Zappa de "Burnt Weeny Sandwich" et "Hot Rats").
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